26 avr. 2011

Tour des Annapurnas (2)


Quelques photos... de la suite de notre Tour.



 Journée d'acclimatation à Manang à 3500 m.


Ceux qui ne passeront pas seront livrés en pâture aux vautours....


 A ces altitudes, nous commençons à croiser des yaks. Ils sont semi sauvages et peuvent aller paître très haut dans les montagnes dans des endroits très escarpés.


Une journée de neige avant le col tant attendu, a modifié le paysage.

 Les yaks paisibles peuvent servir à monter les touristes jusqu'au sommet du col. La force tranquille. Ils sont partis juste après moi et sont arrivés 50 mètres avant. Respect ! Je n'allais pas les ridiculiser sur leur terrain.


Une des deux journées difficiles, le col du Thorong-La. Lever 5h00, départ 5h30, arrivée au col 9h30, 700 mètres plus haut et très longue descente de 1600 m.


Le col Thorong-La  pass avec ses drapeaux.


Pause photo pour le groupe, sans le guide, mais toujours avec le même porteur.... Félicitation à Anthon 71 ans. Il l'a fait !


Don d'une association allemande, des fours solaires, cela permet d'économiser le bois qui est rare à cette altitude et les bouses de yaks qui servent de combustible..


 Après le Thorong-La pass les vallées arides sont très larges.


Le Mustang Yak Donald de Kagbeni.


Ici le bois est sur le toit. Il peut être très ancien, il signifie à chacun que la famille est opulente.



Ce monsieur n'a pas une charge très lourde mais elle est très encombrante. Ce jour-là nous avons marché contre un vent très fort dans le lit de la rivière.



 Vue sur les toits du village depuis le monastère, le bois bien rangé délimite les toits.


 Le Dal Bath, le plat local que nous avons mangé quasiment tous les midis : riz, verdure du jardin, soupe de lentilles, pommes de terre fries, chapati (galette de maïs), sauce plus ou moins épicée pour le touriste.
Au moins pour ce plat, il y a toujours du rab....

 Nos porteurs, pas très bien équipés, se sont accordés un transport avec le bus local. Une journée méritée de repos supplémentaire après et avant l'effort obligatoire quand la route est absente.


Quelques ruches dans des buches. Certaines sont même posées sur les toits des maisons.


 Nous avons croisé de nombreuses caravanes de chevaux. Ils ravitaillent les lodges sur le tour. A leur approche, il est préférable de s'écarter car eux ne font pas l'effort et ils auraient tôt fait de vous pousser dans le ravin.


 Les ethnies changent tout au long du parcours. Le plus souvent, maintenant, les népalais sont habillés à l'occidentale.


 Les deux derniers jours de marche ... des marches à n'en plus finir. Heureusement c'est la fin du voyage et nous sommes prêts à les affronter.


Le summum du tour, Poon Hill, l'immensité de la chaîne des Annapurnas au lever du soleil.


Quelques minutes magiques pendant que le soleil fait son apparition.

 Merci à notre guide Chouhan, rodé au Tour, connaissant sur le bout des doigts les sommets et capable de répondre à toutes nos questions dans un très bon français.

24 avr. 2011

Tour des Annapurnas (1)

Notre Tour des Annapurnas 19 jours dont 17 de marche à raison de 4 à 7 heures par jour.


Nous allons croiser de nombreux ponts népalais donc suspendus. Celui-ci est tout en bambou et solide !


Le Tour se fait dans le sens inverse des aiguilles d'une montre en suivant deux rivières (Marsyangdi et Kali Gandaki), à notre gauche tout au long de la boucle la chaîne des Annapurnas.


Les ponts sont en acier et les animaux les traversent. Là c'est Isa !

 Les torrents sont démesurés ... à l'image des montagnes qui nous entourent.

 En haut, dans la partie claire dans quelques temps la route !! Le travail se fait principalement à la main avec l'aide de quelques compresseurs et quelques machines quand l'accès est possible.


 Dans de nombreux villages nous allons croiser des temples. Les religions hidouhistes et bouddhistes se côtoient et se complètent.


Le bois est une richesse dans ces contrées arides. Dans certains villages, il est stocké dans les rues et dans d'autres sur le toit des maisons. C'est un signe de richesse et de prospérité.



A l'entrée des villages des portes surmontées de chaityas pour accueillir les visiteurs.


 Les montagnes qui n'atteignent pas les 7 000 m n'ont pas de nom ;-)


 La troupe dans l'ordre : Anton notre ami le flamand photographe averti , Om un porteur ( lui n'est pas, contrairement à son nom, marseillais...) Isa, la seule femme du groupe, et deux amis et voisins dans la vie Daniel et Jean-Claude (les marseillais).



Le trek est accessible à tous grâce à nos amis porteurs. Ils portent à la force du cou des charges importantes pouvant aller jusqu"à 90 kilos. Nos porteurs avaient deux sacs soit environ 25 à 30 kilos. Les héros du tour c'est eux.


Pour permettre le passage de lourdes charges, les autochtones construisent encore les ponts traditionnels en bois. Ils ont, sous nos yeux, placé la première traverse centrale en tendant des cordes à la force des bras. Impressionnant !


 Des montagnes prestigieuses nous entourent, des noms qui font rêver les hommes: Annapurnas II, III, IV, sud, Nilgiri, Dhaulagiri,Tilicho, Machhaputchhare, Manaslu... Des sommets inaccessibles pour le commun des mortels.


 Les hommes se mesurent au tir à l'arc. Un vrai spectacle: chaque homme du village dispose de 2 ou 3 flèches. La cible, un cercle de fer, se trouve à une trentaine de pas sur un poteau de bois. Nombreux sont les archers qui atteignent ... le poteau.

Les animaux domestiques de la montagne, bien sûr les chèvres....


Cette dame porte une charrue. Entièrement en bois, donc légère elle est attelée à un ou deux bœufs.

6 avr. 2011

Kathmandu (2)

Suite de notre visite de Kathmandu...

Direction le quartier de Durbar Square, si vous avez mal aux dents, venez planter une pièce dans ce morceau de bois, dire une prière et tout ira mieux... enfin peut être !

Les marchands sont toujours regroupés par corporation.

Le chaland est toujours sollicité par les chauffeurs de rickshaw. Ils sont immatriculés, customisés et possèdent un klaxon fait d'une bouteille recyclée et un sifflet plastique.

Nombreuses sont les maisons du quartier en bois avec de nombreuses sculptures.
De nombreux métiers dans la rue. Confection de colliers de fleurs pour les offrandes.

Tout se transporte à dos d'homme avec la sangle sur la tête. Certaines charges peuvent être vraiment très importantes.

Quelques Sadhus(vrai ou faux) accueillent les touristes et leur appareil photo en échange de quelques roupies.

Durbar Square, un lieu où se trouvent regroupés de nombreux temples dédiés aux nombreux Dieux et Déesses des religions bouddhiste et hindouiste.

Les mandalas ou tangkas, permettent l'accès au nirvana. Ils aident à la concentration et à la méditation.

Eh oui, j'ai le guide à la main ... Il n'est pas à l'envers ?

Dans un temple, un lingam (symbole masculin au centre et féminin à la base) reçoit un don de lait.

Les visages et personnages sont nombreux dans le quartier. Ici une petite fille qui donnait des pelures de pastèque à une chèvre.

Bravo à Charlotte pour sa recherche sur le drapeau népalais et son commentaire instructif. Il est en effet, le seul drapeau qui ne soit pas rectangulaire.


Le quartier est un lieu hautement touristique, on y trouve de nombreux objets traditionnels, d'usage quotidien ou en relation avec la religion.